Pour tuer ...
Mais on
ne peut que tuer ce qui est vivant. Le
virus
n'est pratiquement pas vivant, donc : pour casser
... un virus enveloppé, comme le Corona, il faut,
Mais comme Le Virus
n'est pratiquement pas vivant, il
ne se multiplie pas, simplement comme ça, dans un coin de la
cuisine, ni dans nos vêtements et même pas sur notre peau. Le
savon est donc vachement efficace comme remède.
S'il se tient bien, jusqu'au moment, c'est parce que nous mêmes lui ont déroulé le tapis rouge.
Mais où est le rapport ?
On
est le 03 avril 2020, confiné. Mais moi
aussi, je le suis et je m'en fous trois fois de ce qu'On
fait.
Moi, j'ai besoin de l'oxygène, -pour tuer le virus, certes-, mais pour un tas d'autres raisons, aussi.
Comme les gens se racontent maintenant des histoires,
échangent des recettes et parfois des secrets (... pssst.
Mon secret, c'est le Ravintsara.
), nous étions
témoins des plus bizarres exposés, entendions des narrations
qui évoquaient les contes des mille et une nuits. Quand le
réseau électronique commençait à s'ouvrir à mes collègues de
travail et mes amis, au début des années 90.
Je vais donc adopter, pour cet article et bien au delà, une attitude arrogante, de hauteur, mais sans orgueil. Car la concorde m'étouffe.
L'ordinateur était mon ennemie. À l'époque, j'ai pesté contre lui comme je le fais aujourd'hui contre f*c*book ou les couronnes des Français (dont ont besoin les dentistes, pour vivre).
Enfin... Les histoires arrivent. Hier j'ai causé avec un
copain au Texas. Il y a des éditeurs de jeux de société qui
prennent vraiment soin de toutes les pièces et vendent leurs
jeux à peine plus chères que les produits de masse des grandes
marques.
Mais ou est le rapport?
Pardon. Tu causes
jeux de société avec un copain au
Texas ? (... aha. Tu échanges des jeux de société.., tu y va
pour en acheter et tu les vends ici, en Allemagne... mais...
tu discutes avec des gens des quatre coins du monde la qualité
des pièces découpées en carton ???. J'ai compris ça ?
Dis-donc !!)
Et le tourbillon m'a emporté.
Mes amis, il faut que je déménage pour quelque jours, la
cloche au port ne cesse plus de sonner. Le hurricane
arrive.
(Quelque part en Floride, bien avant que les infos
en parlaient).
Il y avait des tirs dans la nuit. Ce matin il y avait
quatre corps devant notre porte d'entré
(Nicosia)
Comme ça arrive parfois, pendant la discussion de la sécurité de l'émail, ou des divers techniques qui rendent une page Web agréable à regarder... Ces gens m'en avaient tout expliqué. Une collègue m'a fait surmonter la peur de l'ordinateur, mais des types qui, le matin, trouvent des morts devant leur maison m'ont transformé en Informaticien.
Si vous croyez connaître la moindre chose de ce que je viens de seulement esquisser, dans la plupart des cas vous vous trompez.
Pour nos échanges, nous n'avons pas eu besoin d'un service lointain, pas d'entreprises qui nous transformaient en marchandise, pas de navigateur Web et même pas du World Wide Web !
Vos méconnaissances sont en parti du à la vitesse et la mauvaise perception, dont vous êtes en majorité coupables, mais aussi à la volonté des escrocs de vous faire croire, que vous êtes les maîtres du jeu (souverain soi-disant).
Je ne vais pas vous expliquer la technologie, vous ne
voulez rien en savoir, autant que je sache. L'article sur
Wikipedia peut vous illuminer un peu, mais c'est la version
anglaise qui est la plus exacte: Usenet (lisez aussi
la section intitulée “Decline”).
L'autre article qui ne va pas vous impressioner : nntp.
Cet air pur et frais me manque tellement. Ça n'a plus le même-, et peut-être plus aucun, sens, L'Internet. Ce qui fait mal, de plus, c'est que j'ai une formation, que je suis appelé Informaticien avec spécialité réseaux. Et que c'est utile comme un goitre. Vous vivez chez Google, vous bouffez F*c*book. Et vous trouvez ça formidable. Même chez Siemens, il y avait des personnes qui nous ont laissé leur accès nntp.
Faites le exploser, votre truc. Et voilà mon cauchemar :
Et qu'est-ce qu'on
sera heureux de ne pas
avoir à abandonner la moindre de nos pitoyables habitudes. Et
on
va skyper et gmailer jusqu'à l'exitus.
Ω